Tu es descendu de ton nuage noir. Non, plutôt vêtu d’une couverture blanche avec une chaire noire, mais d’un cœur rouge. Rouge de désespoir, d’amour, d’envie, et de besoin. Tu as mal à la vie, mais les cœurs battant te font sourire. Non pas parce qu’ils te rendent heureux, mais parce-que tu dois sourire, et montrer une joie que tu sors d’on ne sais où. Tu ne veux pas te montrer. C’est fou ce qu’un simple sourire peut cacher. Et lorsque ces cœurs ont également mal à la vie, tu sais quoi leur dire, ou en tout cas, tu sais comment le leur dire. Ces mots n’apaiseraient pas ton mal, mais le leur si. Seul ton étoile, l’étoile de te rêves pourrait te rendre bien et te sentir non-inutile à l’humanité. Ta couverture est blanche, très blanche même. Trop blanche. Ca ne dure jamais. Elle tourne au gris, noir. Le soleil tente quelque apparition, lorsque nous en avons besoin. Puis le nuage grossi, pleur, hurle.
Un ange. Oui c'est toi Cet ange qui a ce mal au ventre d’être sur terre. Tu exposes par des suites de lettres et de mots ta vision de ce mal. Ce mal que nous avons tous. Ce mal qu’est la vie. Tu le vois comme il doit être vu, si on veut être objectif, réaliste et censé. On a le choix. Le choix d’ouvrir les yeux et de voir ces choses qu’on ne cherche qu’à cacher ; ou le droit de les laisser fermés, et d’imaginer, penser, juste ce qui, selon nous, doit exister.
Les choses telles que la guerre ou la maladie nous paraissent anodines. On trouve ça simplement triste et dommage. Mais personne ne se pose de questions sur l’humanité et ses raisonnements. ; Toi tu vois les gens, la société dont tu parles tant, et toute ces choses de la vie, de la manière qui me semble la plus juste et réelle. Je sens que tu t’éloigne. Comme si tu étais descendu simplement pour me montrer un chemin. Le plus vrai. Tu va repartir comme tu es arrivé. D’un coup. Une semaine. Une semaine pour me faire voir les choses telle qu’elles le sont était suffisante. A moi d’apprendre ces autres choses que je ne connais pas encore. Je ne croyais ni aux anges, ni au destin. Maintenant je sais que ça existe. Merci. Merci d’être venu me voir. Hazard ou destin, notre rencontre était la plus étrange, et la plus merveilleuse que l’on puisse rêver. Un ange ; Oui c’est toi. Mon ange, qui m’a juste éclairée un chemin, qui ma prit la main pour l’emprunter. Je vais le continuer seul. Vas, déploies tes ailes. Tu peux t’envoler. Ange déchu, de la vie à la mort, Je ne pourrai pas t’oublier.
François
19/06/07