Mon ange déchu, s’il te plait, ne me laisse pas.
Je disais pouvoir continuer ce chemin seul, mais je ne pourrais pas. Je sens que ça sera top dur.
Je ne sais pas comment affronter ces mensonges et ces absurdités que représentent la vie. Sans toi, je ne pourrais pas allez bien loin.
Un ange passe. Rien n’est éternel, mais j’ai besoin que ta présence le soit. Non, juste encore un peu.
Je pensais qu’une semaine serait suffisante.
Montres moi, parles moi encore un peu. Guides moi. J’en ai besoin.
Je sais que toi tu es déjà bien loin. Je ne te demande pas de faire marche arrière, juste de me faire pousser des ailes, pour que je puisse m’envoler vers toi.
Impossible ?
Laisse la trace de tes pas, que je puisse les suivre en marchant dedans. Je suivrais la route de l’ange déchu. Je pourrais voir tes faux pas et lorsque tu trébucheras. J’éviterais de faire de même.
J’ai peur d’emprunter de mauvais sentiers.
Mon ange déchu, ma voie, ma penser, ma boussole.
Le plus fou est que tu ne t’en rends même pas compte. Je ne te connais pas et pourtant… J’ai besoin de toi encore un peu.
Je sais que moi je ne pourrais rien d’apporter de ce que tu as déjà.
Envoie une lumière, quelque chose, n’importe quoi. Tu t’éloignes. Tes pas se recouvrent de terre et de sable. Éclaire-moi encore, que je puisse au moins voir la direction que je dois suivre. Tu es trop loin. Non ne m’oublie pas. Je ne sais même pas si tu m’entends encore...
Je ne suis qu’une page de ton histoire. Je vais donc devoir continuer tout seul.
Tu t’éloigne encore.
Non où vas-tu ? Tu prends un mauvais sentier. Regarde il est mal éclairé, on ne voit rien. Qu’est-ce que tu fais ? Tu vois bien que tu y a déjà mi les pieds. Tu es déjà passé par là, et tu en es ressorti détruit.
Fais moi des signes que je vois que ton cœur et ton corps respirent encore.
Le fait que je te sache prêt me suffirait à avancer.
Penses à moi. Laisse ma page dans ce chapitre de ton histoire.
C’est bon, je suis prêt. Je me prends la main pour aller vers d’autre lendemain
François
24/06/07