Les dix coups frappent. Vérification de dernière minute avant le grand jeu. On me vide de ce qu’il y a enfoui en moi pour affronter la scène.
C’est parti, la pièce commence. Tout est déjà écrit, mais on a l’impression d’improviser. C’est toujours la même pièce mais joué différemment.
Tout n’est que décor, acteur, rôle. Mensonge et dérision sont au rendez-vous. Caricature, ou encore fausseté pur, tout n’est qu’éphémère.
On rit, on pleur, on vit, on meurt.
Métro, Boulot, Dodo. Un rituel qui n'a rien de spirituel. On s’éveille en direction du travail, qui ensuite, nous suit pendant les trois car de notre vie.
Puis on s’avance vers le sommeil éternel qu’est le remède de l'avant mort.
Je n’aime pas ce mode de vie. Dans ce cas, c’est la vie que je n’aime pas.
Fermeture du rideau
François
19/06/07