Il y a des cœurs et des corps qui veulent contrôler leurs souffrances.
Quand ils ont mal et que la douleur provient d’un corps étranger ou d’un cœur mal mené, c’est encore plus dur à gérer ou pour se relever.
Voir que l’une des seules choses que l’on ne contrôle pas est la souffrance, on ne peut que se dire que la vie est simplement faite d’un cœur de marbre, d’un esprit de brouillard, et d’un corps portant des traces d’un sadisme barbare.
Pourquoi ne pas faire la même chose ?
On peut contrôler sa douleur.
Vas-y, prends cette lame, et bats toi.
Non ne tremble pas.
Imagine que c’est un combat.
Tu ne veux pas mourir.
Tu veux juste montrer que toi aussi tu peux faire mal.
Et bien prends ce sabre, et bats toi.
Ton seul but est de mettre au grand jour cette source couleur cœur.
Alors bats-toi !
...
Oui c’est bien… laisse ce fil lécher ta peau.
C’est froid.
Ton but est atteint.
Tu ne sens même plus la douleur tellement ta satisfaction est grande.
Tu contrôles la souffrance de ton corps.
Se faire mal pour oublier la douleur.
Mais tout reprend très vite le dessus.
On ne sent même plus son corps, mais ce mal à l’âme revient.
Mal d’âme et mal par lame, c’est un bel amalgame.
Cercle vicieux, ça ne te dérange pas, tu en es conscient.
Tu es invincible à présent.
Tu te contrôles entièrement à partir du moment où tu choisis ta souffrance.
Un mal pour un mal, en fin de compte ça fait du bien… On le pense
François
02/07/07