Parfois je me demande s'il n'y a pas une sélection faite dés la naissance :
Toi tu aura droit au bonheur toute ta vie
Toi tu n'en connaîtra même pas la définition
Toi tu sera heureux quelques fois, mais ton malheur sera plus grand
On t'entend dire parfois que tu es bien, heureux, tu en es fier, mais lorsque ce bonheur s'arrête, tu penses, réfléchis, écris...
Tu marche au bord d'une route, espérant qu'une voiture dérape et te happe, tu espère que ton train déraille, que ton bus explose, qu'une balle perdue te frappe...
Tu saigne, tu as mal. Pas assez à mon avis.
En tout cas ta douleur n'arrive pas à la hauteur de celle de ton esprit.
Il t'arrive d'être mal sans en trouver de réelles raisons. Tu as presque honte que ton malaise se voit. Tu caches tes blessures volontaires.
Un somnifère pour être en forme, une cigarette pour avoir un peu d'air.
Sauf qu'au final, ce texte, ce que tu pense et ressent, on s'en fous...