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Droit au devoir incertin
16/11/2009 19:47
Parfois je me demande s'il n'y a pas une sélection faite dés la naissance :
Toi tu aura droit au bonheur toute ta vie Toi tu n'en connaîtra même pas la définition Toi tu sera heureux quelques fois, mais ton malheur sera plus grand On t'entend dire parfois que tu es bien, heureux, tu en es fier, mais lorsque ce bonheur s'arrête, tu penses, réfléchis, écris... Tu marche au bord d'une route, espérant qu'une voiture dérape et te happe, tu espère que ton train déraille, que ton bus explose, qu'une balle perdue te frappe... Tu saigne, tu as mal. Pas assez à mon avis. En tout cas ta douleur n'arrive pas à la hauteur de celle de ton esprit. Il t'arrive d'être mal sans en trouver de réelles raisons. Tu as presque honte que ton malaise se voit. Tu caches tes blessures volontaires. Un somnifère pour être en forme, une cigarette pour avoir un peu d'air.
Sauf qu'au final, ce texte, ce que tu pense et ressent, on s'en fous...
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Ma douce
17/12/2007 21:44
Le 24/11/07 Loin du monde
Ma douce,
Je t’écris cette lettre ; la première et la dernière. Tu es vraiment magnifique. Tu es encore plus belle que toutes ces femmes, que tous ces oiseaux chantant, que toutes ces créations qui surgissent chaque jour. Sans toi, le monde ne serait pas. Tu apportes tellement aux gens. Même si tu en rends triste. Beaucoup t’ont quitté. Ils ne devaient sûrement pas te comprendre. Comme beaucoup. Je pense même que tu es incompréhensible, et certain ne supporte pas l’ignorance. Tu as toi aussi des défauts, mais tu as tellement de qualités. Je t’aime, et tu vas me manquer. Me dire que plus jamais je ne te verrai… Tu as créé tellement de choses, bonnes ou mauvaises. Tu marques l’histoire. Tu reçois quelques lettres comme celles-ci de temps en temps mais elles restent rares. L’heure est venue de te quitter. Je t’aime et t’aimerai toujours et encore. Je n'ai plus qu'à aller vers l’amour de la mort. Je te quitte enfin, toi, ma vie, la vie qui m’a tant fait sourire, pleurer, rire, soulager. Tu me manques. Je rejoins le sommeil éternel.
François
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Au clair de nuit
29/10/2007 23:49
Ferme les yeux. Que vois-tu ? Rien ? Non recommence... Ferme les yeux. Que sens-tu ? Rien ? Encore... Ferme les yeux. Que ressens-tu ? Toujours rien ? Imagines quelque chose. Quelque chose d’abstrait. Une forme, un son, une sensation. Sans limites. Ce sont les yeux fermés que l’on voit le plus de chose… Ferme les yeux… Alors ? Tu vois des points de couleur… oui, des étoiles… Elles brillent ? Elles tournent ? Se croisent ? Oui c’est bien. Imagines, penses, regarde au loin. Dis-moi ce que tu vois. Une étoile ? Elle brille encore plus que les autres ? Elle n‘a pas la même couleur ? C’est la seule qui ne danse pas… Elle reste là, figée devant toi. Elle te regarde… Observe là aussi, scrutes là, dévisage là… Tu en vois un ?... Un visage. Un visage familier, connu, un visage lointain. Tu le reconnais ?... Non ne pleur pas, au contraire, souris. Dis-moi comment il est. Raconte-moi ce que tu vois. Il est beau n’est-ce pas ? S’il est là c’est qu’il pense à toi. Tu vois, il ne t’a pas oublié. C’est ton étoile. Celle que tu as perdu. Celle qui est partie beaucoup trop tôt. Pense à cet être. S’il te manque, ferme les yeux et regarde le. Il te sourira.
Quand le moral est bas Surtout n’oublies pas Mets-toi dans le noir et tu verras Que même un être perdu pense à toi
François 25/10/07
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Un peu de rien...
18/10/2007 18:19
Je sors mon bloque note, et mon crayon, je ne sais pas encore ce que je veux écrire. Je pensais trouver de l’inspiration après avoir sorti mes affaire, mais rien de vient. Les seuls mots sur cette page sont ceux qui passent dans mon esprit. J’en suis déjà à quelques lignes et je ne dis toujours rien. Des mots peuvent tout raconter et d’autre n’avancent à rien, tout en ayant un sens. Elle est belle notre langue n’est-ce pas ? Je ne fais que me laisser guider par elle. Mon crayon danse sur cette vulgaire feuille quadrillée. Ca fait du bien d’écrire pour ne rien dire. Pas besoin de réfléchir. Aucun débat, aucune question. Juste un peu de rien. Tout peut ne ressembler à rien. Un rien peu transformer du blanc en noir. On n’a rien sans rien. C’est tout ou rien. En fait je n’ai rien à dire, mais ce n’est rien. Je m’arrête là.
Voici un texte dans lequel je ne raconte rien.
François
06/09/07
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Impossible saut...
13/09/2007 00:06
Je saute le jour, les yeux fermés, afin de pouvoir sauter toute la nuit. Sauter en dormant, plus vite passe le temps. Sauter par moment, tant que ce soit un amant. Attendez la nuit, et vous verrez mieux. Sautez quand vous voulez. Vous en sauterez de joie, et retomberez assurément dans une profonde noirceur. Attendez le jour, et vous vous reposerez, puis vous endormirez sans avoir besoin de compter les moutons sautant. Après le grand saut, le soleil saute de son lit, pour nous forcer à sauter dans le notre. Sautez quand vous voulez.
Sautez-moi sans mon accord, je sauterais sans désaccord.
François
08/09/07
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