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Ange déchu
20/06/2007 17:18
Tu es descendu de ton nuage noir. Non, plutôt vêtu d’une couverture blanche avec une chaire noire, mais d’un cœur rouge. Rouge de désespoir, d’amour, d’envie, et de besoin. Tu as mal à la vie, mais les cœurs battant te font sourire. Non pas parce qu’ils te rendent heureux, mais parce-que tu dois sourire, et montrer une joie que tu sors d’on ne sais où. Tu ne veux pas te montrer. C’est fou ce qu’un simple sourire peut cacher. Et lorsque ces cœurs ont également mal à la vie, tu sais quoi leur dire, ou en tout cas, tu sais comment le leur dire. Ces mots n’apaiseraient pas ton mal, mais le leur si. Seul ton étoile, l’étoile de te rêves pourrait te rendre bien et te sentir non-inutile à l’humanité. Ta couverture est blanche, très blanche même. Trop blanche. Ca ne dure jamais. Elle tourne au gris, noir. Le soleil tente quelque apparition, lorsque nous en avons besoin. Puis le nuage grossi, pleur, hurle.
Un ange. Oui c'est toi Cet ange qui a ce mal au ventre d’être sur terre. Tu exposes par des suites de lettres et de mots ta vision de ce mal. Ce mal que nous avons tous. Ce mal qu’est la vie. Tu le vois comme il doit être vu, si on veut être objectif, réaliste et censé. On a le choix. Le choix d’ouvrir les yeux et de voir ces choses qu’on ne cherche qu’à cacher ; ou le droit de les laisser fermés, et d’imaginer, penser, juste ce qui, selon nous, doit exister.
Les choses telles que la guerre ou la maladie nous paraissent anodines. On trouve ça simplement triste et dommage. Mais personne ne se pose de questions sur l’humanité et ses raisonnements. ; Toi tu vois les gens, la société dont tu parles tant, et toute ces choses de la vie, de la manière qui me semble la plus juste et réelle. Je sens que tu t’éloigne. Comme si tu étais descendu simplement pour me montrer un chemin. Le plus vrai. Tu va repartir comme tu es arrivé. D’un coup. Une semaine. Une semaine pour me faire voir les choses telle qu’elles le sont était suffisante. A moi d’apprendre ces autres choses que je ne connais pas encore. Je ne croyais ni aux anges, ni au destin. Maintenant je sais que ça existe. Merci. Merci d’être venu me voir. Hazard ou destin, notre rencontre était la plus étrange, et la plus merveilleuse que l’on puisse rêver. Un ange ; Oui c’est toi. Mon ange, qui m’a juste éclairée un chemin, qui ma prit la main pour l’emprunter. Je vais le continuer seul. Vas, déploies tes ailes. Tu peux t’envoler. Ange déchu, de la vie à la mort, Je ne pourrai pas t’oublier.
François
19/06/07
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Je le sens, Je le sais
20/06/2007 17:00
Je sens ce quelque chose d’étrange Je sais ça n’a rien d’officiel Je le sens, j’ai envie de savoir Savoir apprendre à te sentir
J’aimerais te savoir proche Proche de moi, je te sens Tu pourras faire des kilomètres, je sais Que je te sentirais enfoui en moi
Je te sens distant Distant d’un peut être Un peut être douloureux Une douleur que je ne saurais sentir
Je te sens quand tu es absent Je ne te sais pas, même présent J’ai envie de te savoir Te savoir envie de me sentir
Je sens un futur Avec une fin, quoi qu’il arrive, dur Je sais, ces mots je te les susurre Je sens, s’il te plaît, ne met aucun mur
Je te sens, Je le sais
François
10/06/07
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Terre Inconnue
20/06/2007 16:10
Montres moi ton monde Fais moi rentrer dans ton univers Allume tes bougies Embrume ton espace d’encens
J’aime ta réflexion et ta vision des choses J’aime ton mental et ta complexité J’aime ton mystère J’aime ta création
Fais moi découvrir ces choses qui t’ont faites Expliques moi ce que tu es Dis-moi ce que tu veux Parles moi de ce qui t’a construit
Je m’accrocherais sans te le montrer L’insistance te fait fuir « Je le sens, je le sais » Je ne dois pas mettre ce peut être en danger
Ton apparence est grande Mais de cette terre inconnue Moi je me demande Et j’espère qu’aucun peut-être n’est exclu
François
10-11/06/07
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Une vie, Un nuage
20/06/2007 16:06
Un magnifique soleil brille. Ce ciel est si bleu. C’est merveilleux. Que vois-je ? Une Naissance. La naissance d’un nuage. Un étrange nuage blanc. Encore inconscient, innocent, et insouciant de se qui va lui arriver. Il se déplace et se pose devant le soleil pour avoir une meilleure vue du paysage. C’est splendide vue d’en haut. Le soleil n’est plus là. Le nuage nappe entièrement le ciel. Il vire au gris. Le nuage va mal. Pourquoi est-il aussi triste?
Non ne pleur pas Nuage, ça nous rend triste nous aussi en bas. Descends que je mette mes bras dans ton coton. Mais pourquoi deviens-tu noir nuage ? Non arrêtes de pleurer. Tes larmes prennent la couleur de ton cœur. Je suis sûr que je peux te comprendre. Comment ? Je ne peux pas ? Non ne t’énerve pas. Arrête tu me fais peur. Nuage arrête de hurler. Dis-moi pourquoi ça va mal. Explique-moi, je peux te comprendre. Je n’aime pas quand tu gronde.
C’est bon ? Tu commence à te calmer ? Nuage, non, reviens ! Où vas-tu ? Ne t’évapore pas. Ne t’arrête pas de vivre. Forces toi à rester. Nuage reste, reviens, parles moi…
Le soleil perse et brûle le nuage. Tout le monde rayonne et reprend le sourire. Mais personne ne se souci de la mort de mon nuage
François
17/06/07
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06/04/2007 23:35
Mesdames, Messieurs, nous vous demandons quelques instants d’attention afin de suivre les démonstrations de sécurité. Les issues de secours, signalées par un panneau « exit » sont situées de chaque côté de la cabine, à l’avant, au centre, à l’arrière. Les ceintures s’attachent et se détachent de cette façon. Les masques à oxygène tomberont automatiquement devant vous en cas de dépressurisation. Tirez sur un masque pour libérer l’oxygène. Placez – le sur le visage. Un gilet de sauvetage se trouve sur votre siège et en première classe, à la base de l’accoudoir central de votre fauteuil. En cas de nécessité, prenez-le, passez la tête dans l’encolure, attachez les sangles, serrez-les. Sur ordre de l’équipage, gonflez le gilet en tirant sur les cordons rouges. Une notice placée devant vous décrit les consignes de sécurité. Veuillez la lire attentivement. Nous vous remercions de votre attention et vous demandons maintenant de relever le dossier et la tablette de votre siège pour le décollage.
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